UniLab : des pistes pour construire l’Université responsable de demain

C’est un laboratoire d’idées francophone dont l’objectif est d’imaginer et de dessiner l’Université durable et inclusive de demain. UniLab entend proposer des solutions pour répondre aux défis du futur, et notamment aux défis des transitions environnementales et sociales. Porté par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), UniLab est soutenu par la CPU. Un séminaire de lancement a eu lieu les 30 novembre et 1^er décembre dernier.  

Rassemblant une vingtaine de partenaires de l’AUF dont le Centre de Recherches Interdisciplinaires (CRI) de l’Université de Paris, Unilab est un outil collaboratif destiné à engager les universités vers les transitions sociales et environnementales nécessaires. C’est aussi un lieu de valorisation de la recherche francophone sur cette thématique. 

Des solutions imaginées en co-construction

UniLab a pour ambition de proposer une vision de l’Université durable de demain. Pour ce faire, cet outil collaboratif entend dégager des pistes concrètes, co-construites avec les partenaires du projet (1). Au cours de séances d’intelligence collective, l’ensemble des parties prenantes du projet définiront les missions d’Unilab, son périmètre, ses objectifs, sa gouvernance ainsi que sa feuille de route.  

UniLab s’attachera également à valoriser l’innovation sociale, l’expertise et la recherche produites au sein des universités francophones sur les thématiques liées au développement durable, afin de contribuer à produire les solutions de l’Université responsable de demain ainsi que l’atteinte des 17 Objectifs de Développement Durable.

En 2021, le laboratoire déploiera ses premières actions. 

(1) Parmi les membres, on peut citer l’Université Senghor (Egypte), l’Université de Maurice, l’Université Gaston Berer (Sénégal), l’Université d’architecture de Hanoï (Vietnam), l’Université de la Rochelle, l’Université de Cluj (Roumanie), l’Université de Paris. Des organismes internationaux (comme l’Unesco), des Ministères (tels le Ministère Français de l’Europe et des Affaires étrangères), des organismes de recherche et des Associations, dont la CPU, participent également à l’aventure.